Sober Party : alcool mondain, dry January et autres clichés

"La planète est peuplée d’alcooliques à qui l’on demande d’arrêter de boire alors que le bar d’en bas est ouvert H24, livré à domicile, que des amis y passent chaque jour sans manquer de nous envoyer des photos de leurs cocktails en expliquant combien ils sont heureux de pouvoir boire à volonté et que, vraiment, on aurait tort de se priver. Et il nous faudrait rester « sobres » ?"  Julien Devaureix, "le monde change et on n'y comprend rien"

Aaah la sobriété. Elle met le doigt là où ça fait mal : comment (mais surtout, pourquoi ?) se réfréner quand on a l’incroyable chance d’évoluer dans un monde riche, qui nous prodigue une profusion d’opportunités de voyager, de communiquer, de consommer, de nous enivrer ? Hélas, l’excès est une menace permanente pour les êtres humains que nous sommes. Car comme l’écrivait Nietzsche, “la mesure nous est étrangère, reconnaissons-le ;…